Simone et Paulette Doiselet (1903-inconnu et 1924-1993)

Résistantes, rescapées des camps de la mort.

Difficile de dissocier Simone et Paulette Doiselet, tant le destin les a unies…

Dans l’entre-deux-guerres, la première se marie avec Gaston, le père de la seconde. Simone devient ainsi la belle-mère de Paulette.

La famille emménage rue Hoche, à Malakoff.

En 1940, dès les premiers jours de l’occupation allemande, Simone et Gaston entrent en Résistance, tapant des tracts sur une vieille machine à écrire. Paulette ne tarde pas à les aider, distribuant les tracts aux côtés de sa belle-mère.

Arrêtées en juin 1943, les deux femmes sont déportées quelques mois plus tard à Ravensbrück. Mais elles réchapperont des camps de la mort.

De retour à Malakoff, elles n’auront de cesse de témoigner de cette terrible expérience auprès des plus jeunes, notamment les élèves du collège Paul-Bert.

Depuis 2022, deux Stolpersteine – des pavés de laiton posés en hommage aux déportés – ornent le sol de la rue Hoche en leur honneur.