Les déplacements dans le futur quartier Barbusse étaient au cœur des échanges le 16 février 2019.

[ dernière mise à jour : 20.04.2020 ]

Samedi 16 février, une cinquantaine de personnes se pressent dans la grande salle de l’école élémentaire Henri-Barbusse pour assister au deuxième atelier participatif du projet de requalification de Barbusse. Le cabinet État d’esprit, qui accompagne la ville dans la coconstruction du projet, en rappelle les enjeux. Initiée par la ville en 2015, cette transformation du quartier a pour ambition de le rendre à la fois plus agréable au quotidien, avec de nouveaux lieux de vie, plus d’espaces verts et un meilleur partage de l’espace public, mais également plus dynamique grâce à une meilleure connexion au centre-ville, des commerces plus visibles et une amélioration de la qualité résidentielle. En décembre, un premier atelier avait abordé la question des équipements publics.

Stationnement, circulation et place Léo-Figuères

La thématique du jour, « Quelles mobilités pour le quartier? », suscite beaucoup d’émoi. « Quels impacts vont avoir les nouvelles gares du Grand Paris? », demande une habitante. « Comment allez-vous apporter plus de sécurité aux piétons?", s’inquiète une mère de collégiens. Pour discuter des futures mobilités, les participants se répartissent dans trois salles pour débattre de points précis : le stationnement, la place Léo-Figuères et la circulation. Cartes du quartier posées sur les tables, les membres du cabinet État d’esprit mènent les débats, accompagnés de l’urbaniste Catherine Tricot et de Yannick Duterte, de la direction de l’Urbanisme de la Ville.

Parking silo végétalisé et ruches

Partout, les propositions fusent : « Le futur parking silo pourrait être végétalisé, avoir un toit-terrasse, des espace ludiques et des ruches ! », s’enthousiasme cette habitante. Dans la salle voisine, un septuagénaire propose « une station de voitures électriques » sur la place Léo-Figuères, tandis qu’un cycliste lance l’idée d’un « anneau circulaire pour les vélos ». Dans la dernière salle, la question de la rue Avaulée divise. « Il faut prendre des mesures pour cette rue extrêmement polluée ! », s’inquiète une Malakoffiotte. « La mettre à sens unique ne fera que déplacer le problème ! » rétorque un autre. À sens unique ? À double-sens pour les bus ? Zone de rencontre ? Les avis divergent et la question reste à débattre. Pour conclure, Serge Cormier, maire-adjoint à l'Urbanisme, se félicite de la qualité et de la diversité des propositions. « Je suis confiant pour cet ambitieux projet », ajoute-t-il avant d’inviter les participants à poursuivre les discussions autour du buffet. Dans quelques semaines, une réunion publique présentera le projet enrichi des propositions des différents ateliers.

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