À propos de Malakoff

Lucas Nino, Suzie et leurs parents font le tour du monde. Nouvelle étape sous forme de ballon rond !

[ dernière mise à jour : 20.02.2019 ]

Dans tous les pays qu’on traverse, je joue au football. C’est ma passion ! Mon ballon est toujours accroché à mon sac à dos. Quand on prend l’avion, on le dégonfle à l’aéroport et on le regonfle ensuite en arrivant dans un nouveau pays. Quand je vois des enfants qui jouent au foot, ça me donne toujours envie, alors je demande si je peux me joindre à eux. Même si on ne parle pas la même langue, on se comprend. Parfois, c’est moi qui sors mon ballon et lance un match avec d’autres enfants. 

Des matches sur une île en paille, en altitude

En voyage, nos terrains de jeu ne sont pas toujours « normaux » : en Birmanie, on a joué au foot sur une île en paille du lac Inle ; à Bali, nous avons tapé la balle pieds nus sur le sable. On s’est servi d’un arbre et d’une poubelle pour faire les buts.

En Bolivie, nous avons participé à des matches en altitude. A 4 000 mètres, c’était difficile pour mon père : il avait du mal à respirer ! Une autre fois aussi, près du lac Titicaca, on a assisté à un tournoi de mamans : seules des femmes boliviennes jouaient, en jupes traditionnelles et leurs tresses sur la tête. Elles n’avaient pas trop de technique, mais elles étaient très motivées, et les spectateurs rigolaient beaucoup, tout le monde passait un bon moment.

L’un de mes meilleurs souvenirs de foot est celui vécu avec les enfants de Madagascar de l’association Mitsiky. Ils ne connaissaient pas bien les règles alors ils faisaient un peu n’importe quoi, mais c’était très rigolo.

Vive la Coupe du Monde !

Pour le match France-Pérou, nous étions justement… au Pérou! Avant le match, tous les Péruviens nous parlaient de foot et on rigolait ensemble en disant « Allez les Bleus ! » ou « Arriba Perú ! ». Le jour du match, nous étions déguisés : moi, tout en bleu-blanc-rouge, mon frère Lucas en rouge et blanc aux couleurs du Pérou. Sur la grande place de Cusco, on a été pris en photo avec des Péruviens.

En Amérique du Sud, tout le monde parle de la Coupe du Monde. Sur les places des grandes villes, tous les soirs, il y a des bourses aux échanges pour troquer des cartes Panini. Étonnamment, ce sont souvent des adultes qui collectionnent les cartes Panini pour leur album ! En tout cas, ça me fait discuter en espagnol avec eux.

Depuis huit mois, le ballon rond est une merveilleuse excuse pour entrer en contact avec les enfants du coin. C’est super de jouer au foot dans plein de pays pendant ce tour du monde et de voir des façons de jouer différentes. En rentrant, je pourrai raconter tout ça à mes copains du foot et à Jean-Luc, mon entraîneur de l’USMM (Union sportive municipale de Malakoff) !

Nino

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