Théâtre 71 : saison 2017-2018

Bouger, sortir
Interview du directeur du Théâtre 71, Pierre-François Roussillon.
[ dernière mise à jour : 20.02.2019 ]
Nouveautés, artistes, partenariats… Pierre-François Roussillon dévoile les grandes lignes de la saison 2017-2018 de la Scène nationale de Malakoff.
Comment la programmation 2017-2018 s’est-elle construite ?
Le public aime voir le travail des artistes évoluer au fil des ans, il importe donc de leur être fidèle. Par exemple, nous retrouverons avec plaisir le travail de Paul Desveaux, Régis Huby ou la compagnie Les Anges au plafondhttps://www.lesangesauplafond.net/, que nos spectateurs connaissent bien. Mais nous soutenons également de jeunes talents, comme Sara Llorca et sa mise en scène des Bacchantes, créée sur le plateau du Théâtre 71 et répétée à La Fabrique des Arts. Nous cultivons les fidélités et nous travaillons à l’émergence de nouvelles figures.
C’est une particularité du Théâtre 71 ?
Oui, une Scène nationale a pour mission essentielle d’accompagner les créations dans le domaine théâtral, musical, chorégraphique, et ce dès leur commencement. Les Scènes nationales sont un lieu d’accueil artistique essentiel et de soutien du travail de création. Sans engagement en amont de notre part, ces projets ne pourraient pas exister.
Parmi les temps forts musicaux se trouve « Jazz vibrations ». Comment définissez-vous ce nouveau rendez-vous ?
Il s’agit d’une nouvelle collaboration avec Les Gémeaux, la scène nationale de Sceaux. Nos deux lieux programment du jazz depuis de nombreuses années et nous avons voulu affirmer cette complicité. Nos deux scènes accueilleront des concerts durant deux semaines, mais aussi des expériences musicales et sensorielles plus atypiques comme Blind d’Erwan Keravec.
Vous mettez également en place un partenariat avec le Goethe Institut. Pourquoi ce choix ?
Nous nouons des partenariats en fonction de notre actualité. Le Goethe Institut nous a paru cohérent et pertinent puisque nous proposons cette année trois pièces emblématiques du post romantisme allemand ayant fait l’objet d’une écriture pour l’opéra. Une rencontre se tiendra au Goethe institut sur la thématique de liens entre le texte théâtral et l’opéra.
Premier soir inaugure la saison ?
Oui, c’est un rendez-vous singulier qui rencontre beaucoup de succès. Tout le monde est heureux de se retrouver une fois l’été passé, autour d’un bal. C’est un premier pas très joyeux vers la nouvelle saison !
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