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Malakoff soutient les familles hébergées à l’INSEE

Communiqué

[ dernière mise à jour : 23.10.2020 ]

Malakoff, le 2 septembre 2020

La municipalité de Malakoff a été interpellée par des familles du Centre d’hébergement provisoire installé par l’Etat dans les anciens locaux de l’Insee, à Malakoff. Elles dénoncent les graves carences d’accueil, d’hygiène et d’accompagnement social qui avaient déjà amené la ville à alerter la Préfecture des Hauts-de-Seine.

Ouvert en urgence en décembre 2018, ce centre est installé dans des locaux qui n’ont jamais été conçus pour accueillir, sur du long terme 300 à 400 personnes, dont des enfants. Quelques aménagements ont été réalisés, dans la perspective d’une occupation courte de 6 mois.

Le provisoire, comme souvent, a duré, et si le CHU est ouvert depuis près de deux ans désormais, la ville de Malakoff n’a pas été officiellement informée par la Préfecture des perspectives futures, ni de la création de capacités d’hébergement nouvelles permettant de libérer ces lieux.

La ville de Malakoff, en contact avec les personnes hébergées et les riverains de l’Insee, fait remonter depuis plusieurs mois à la Préfecture les informations témoignant de la dégradation continue des conditions de vie à l’intérieur du centre : chambres surchargées, sanitaires insuffisants, climatisation absente, présence de cafards et de punaises…

Alors que la pandémie continue de sévir sur notre territoire et que les Hauts-de-Seine ont été classés « zone rouge », il y a tout lieu de craindre que le CHU ne devienne, sans disposition particulière, un gigantesque cluster.

A Malakoff, la solidarité est autant une tradition qu’un devoir : les enfants de l’Insee domiciliés dans les Hauts-de-Seine sont scolarisés dans les écoles de la ville, la ville a organisé une collecte de produits pour jeunes enfants, le Centre d’action sociale municipal accompagne certaines familles, et ces dernières ont pu bénéficier – en fonction de leurs ressources – à l’aide exceptionnelle créée par la ville pour répondre aux rigueurs du confinement. Les associations locales se sont également beaucoup investies au côté des familles.

La municipalité soutient les demandes légitimes des familles et a, une nouvelle fois, saisi la Préfecture afin que des réponses leur soient apportées récemment. Les personnes hébergées ont droit, comme chacune et chacun d’entre nous, au respect de leur dignité.

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