Henri-Désiré Landru (1869-1922)

Escroc, tueur en série.

Henri-Désiré Landru a du mal à se fixer dans un emploi. Il exerce ainsi une quinzaine d’activités différentes.

Marié en 1893, il a d’autant plus de mal à joindre les deux bouts que son couple accueille successivement quatre enfants.

Pour subvenir aux besoins de sa famille, il devient un escroc sans envergure, ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison.

En 1913, il semble s’assagir en ouvrant un petit garage à Malakoff, route de Châtillon (devenue l’avenue Pierre-Brossolette).

En apparence, l’homme est banal et respectable. Mais derrière cette façade se cache un véritable prédateur. Dans la presse, Henri-Désiré Landru fait en effet passer des annonces destinées à attirer des femmes esseulées, auxquelles il fait miroiter le mariage.

En réalité, il les assassine avec méthode, avant de brûler leur corps. Accusé du meurtre de dix femmes, de l'enfant de l'une d'entre elles et de trois chiens, il sera guillotiné en février 1922.