Place aux marchés

Il fait la fierté de Malakoff, et attire les voisins... trois fois par semaine, le marché du centre est THE place to be ! Pour compléter le portrait, nous irons faire un tour chez le "petit frère" du quartier Barbusse, et entonnerons la "Chanson du marché".

Cette ode aux halles flambant neuves fut écrite en 1884 par un poète amateur de Malakoff, Joseph Lavergne. Nous reproduisons ici le texte paru dans le journal "Le bon citoyen de Malakoff".

La Chanson du marché (sur l’air de Gai gai marions-nous)
Refrain :
Nous avons un marché
Dans la nouvelle commune
Où chacun et chacune
Ont la vie à bon marché

On en construisit jadis
Un qui pouvait faire honte
Mais on l’a refait en fonte
Comme les halles de Paris

Si Chauvelot revenait
Lui qui fonda ce village
En contemplant cet ouvrage
Comm’d’orgueil son cœur battrait

Malakoff après trente ans
Quoique saccagé naguère
Par une néfaste guerre
Compte huit mille habitants

Malgré que dans le pays
Le gaz assez bien éclaire
Il manque encore la lumière
Hélas ! de tous les partis !

Ne faisons pas bon marché
Et mettons tous notre gloire,
Mes chers amis, à bien boire
Au fondateur du marché

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