Constat : un quartier à réinventer avec vous

En 2015, la révision du PLU (Plan local d’urbanisme) a permis d’identifier un secteur urbain à enjeux particuliers sur le sud de la ville, constitué du centre commercial Barbusse, de la cité des Nouzeaux, de la cité des Poètes, de la rue Avaulée, des boulevards de Stalingrad et Barbusse, etc.
Plusieurs problématiques sont apparues, parmi lesquelles :

  • le manque de visibilité et d'attractivité du centre commercial,
  • une circulation compliquée pour les piétons ou les cyclistes,
  • les espaces publics à repenser car peu attrayants et mal exploités.

En 2016, une étude du périmètre, prenant en compte plusieurs critères (la mobilité, le cadre urbain et paysager, la dimension commerciale), a permis d’identifier clairement les atouts du quartier, mais aussi les points à améliorer.

Un manque d’espaces publics

La ville de Malakoff se compose de deux quartiers nord et sud, délimités par la rue Hoche et aux identités urbaines propres. Barbusse s’inscrit dans le secteur sud de la ville. Il s’agit d’un quartier relativement dense, vivant, malgré le ressenti des habitants. Il bénéficie d’un côté verdoyant et d’un patrimoine architectural de qualité, avec peu d’espaces publics, mais c'est aussi un quartier dont les dernières constructions datent déjà des années 1990, et qui a besoin d'un nouveau souffle !
Enfin, Barbusse dispose d’un pôle commercial avec une offre de proximité riche (coiffeur, libraire, pharmacien, traiteur, boucher, supérette et petit marché, etc.), mais trop peu visible et trop peu accessible par les piétons et les voitures.

Un rond-point à repenser

Barbusse se révèle aussi un quartier un peu « morcelé ». Le rond-point Barbusse cause une rupture urbaine : la place qu'il occupe est surdimensionnée, alors que son utilisation n'est dédiée qu'à la circulation automobile, et que les habitants ne peuvent pas en profiter pleinement. Il empêche la continuité du boulevard de Stalingrad divisé en deux parties hétérogènes. Un tel espace peut être bien mieux employé; d'autant plus que le rond-point concentre aussi des problématiques de déplacement et de liaison avec le reste de la ville. Ainsi la rue Avaulée, qui devrait n'être qu'une simple voie de desserte communale, est surchargée (10 000 véhicules par jour !). À l'usage, elle est devenue la liaison principale vers notre centre-ville et Paris, fonction qui devrait être assurée par le boulevard de Stalingrad (8 000 véhicules par jour).