Commémoration du 27 mai, Journée nationale de la résistance.

[ dernière mise à jour : 17.09.2021 ]

Organisée pour la première fois en 2014, cette Journée nationale de la résistance est consacrée aux personnes qui ont résisté à l'oppression à travers l'histoire. La date fait référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943. Instauré à l'initiative de Jean Moulin, délégué du général de Gaulle, le CNR avait alors pour ambition d'unifier et coordonner les mouvements de résistance à l'occupation nazie en France. 

À Malakoff, la cérémonie de commémoration s'est déroulée jeudi 27 mai 2021 au 6, rue Jean-Moulin. L'occasion de rappeler les valeurs autour de la résistance telles que : le courage, la défense de la République, le souci constant de la justice, de la solidarité, de la tolérance et du respect d'autrui.

Extrait du discours de Jocelyne Boyaval, Conseillère municipale, déléguée à la Mémoire, aux Anciens combattants et aux Seniors, à l'occasion de cette journée de commémoration

« Il y 78 ans le Conseil de la Résistance se constituait officiellement en se réunissant dans la clandestinité, dans un appartement du 6e arrondissement de Paris. Son ordre du jour est alors clair, résumé en ces termes par Jean Moulin :

1) Faire la guerre ;

2) Rendre la parole au peuple français ;

3) Rétablir les libertés républicaines dans un état où la justice sociale ne sera point exclue et qui aura le sens de la grandeur ;

4) Travailler avec les Alliés à l’établissement d’une collaboration internationale réelle, sur le plan économique et spirituel, dans un monde où la France aura retrouvé son prestige.

Ce conseil, qui deviendra par la suite le Conseil National de la Résistance, amorce dès le 27 mai 1943 un tournant politique majeur.

C’est pourquoi cette journée a été choisie pour commémorer la Résistance et son rôle majeur dans la victoire contre le nazisme.

Aujourd’hui, aux côtés de la Bourse du travail et des anciens combattants de la résistance, la Ville de Malakoff se souvient de toutes celles et ceux qui combattirent pour la liberté, qui refusèrent de se soumettre à l’occupant, et luttèrent dans l’ombre. Toutes celles et ceux qui, dès la première heure, organisèrent la résistance à l’ennemi sans se résigner à la défaite, et rejetèrent la collaboration du régime de Vichy. La Résistance a pleinement contribué à la victoire, aux côtés des forces alliées, américaines, soviétiques, anglaises, africaines.

À l’heure où renaissent certains discours nauséabonds, teintés de racisme et de fascisme, le devoir de mémoire demeure plus que jamais essentiel comme sa transmission aux jeunes générations. Nous y travaillons. (...)»

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