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Le café associatif se prépare

Bouger, sortir

Le projet de café associatif prend forme. Une association a notamment vu le jour. 

[ dernière mise à jour : 20.04.2020 ]

La deuxième réunion publique pour la création du café associatif avait des airs de fête. Jeudi 1er juin, dans le hall de la Maison de quartier Barbusse, un bar, des tables rondes et des parasols sont installés. Les premiers arrivés boivent un verre et grignotent samossas, chips, cakes maison. Une guirlande de mots clés, fruit des échanges de la première réunion en février, est accrochée sous le bar : « Parole », « Convivialité », « Plaisir », « Danser », « Rire », etc. Le ton est donné. Une cinquantaine de personnes ont pris place dans la salle de spectacle adjacente. En quelques mois, des sondages et des ateliers ont été organisés pour définir le fonctionnement de MalaKfé, l’association créée le 15 mai pour gérer le futur café.

Un réseau social non virtuel

« Ce projet est porté par les habitants et pour les habitants, insiste Sarah Laederich, vice-présidente de MalaKfé. À l’image de Malakoff, nous le voulons vivant, ouvert et dynamique.» Le futur café proposera un service de restauration, en espérant à terme pérenniser un emploi de cuisinier, la vente de boissons, mais également des activités (théâtre, chant, couture, etc.) « Nous voulons que ce lieu soit une auberge espagnole », souligne Emmanuel Pahun, président de MalaKfé. Tout repose sur le bénévolat. L’association compte ainsi sur les dons matériels pour équiper le café : de la petite cuillère au canapé, elle a besoin de tout. Une cotisation de soutien de cinq euros est également proposée aux Malakoffiots pour faire décoller le projet. « Ce lieu doit être un réseau social non virtuel, renchérit Thierry Poutrain, le trésorier. Nous, on a besoin de se voir, de se toucher ! »

Installé probablement dans l’ancienne Sécurité sociale

Marie-Pierre et Jean, des retraités, semblent conquis : « C’est une bonne initiative. Il faut développer la vie associative et faire en sorte que les gens se rapprochent ». Dans l’assemblée, on s’impatiente : quel lieu accueillera le café ? Dominique Cardot, adjoint au maire à la Vie associative, confirme une proposition faite à l’association il y a quelques semaines : la mairie négocie pour acquérir les anciens locaux de l’ancienne Sécurité sociale, rue Maurice-Thorez. Ce lieu de 800 m2 pourrait accueillir le café et deux autres associations, les Restos du cœur et la Croix-Rouge. Seul bémol, de lourds travaux pourraient différer l’ouverture. MalaKfé envisage de démarrer l’aventure dans un lieu éphémère, si le chantier est trop long. La future Ressourcerie, qui va s’implanter rue Raymond-Fassin, pourrait les héberger avant la fin de l’année. Reste enfin à trouver un nom à ce café. Les idées seront collectées auprès des membres. Réponse dans quelques mois.

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